Open télé sur le canal Vox, une belle expérience

Avant d’aborder un autre billet, je souhaite écrire quelques mots sur l’émission Open télé au canal Vox. C’est une émission où divers intervenants ont l’occasion de débattre sur un sujet en particulier mais également où le public peu intervenir via les divers médias sociaux. Le sujet pour cette première émission était une question qui a soulevé plusieurs autres interrogations à l’égard des comportements individuels et ceux en société que nous adoptons en tant que citoyens et internautes.

L’animateur Philippe Fehmiu demandait donc hier soir, au public et à ses invités si la télévision pouvait se passer des médias sociaux?

Personnellement, j’ai été un peu déçue par le contenu que nous a proposé l’émission. Selon la description de cette production, j’aurais cru entendre davantage parler des experts dans le domaine ou des personnes ayant un regard plus objectif face à l’utilisation et l’appropriation des médias sociaux. Malheureusement, il a été plutôt question d’un débat entre les diverses personnalités qui ont une émission à l’antenne de Vox et qui ont d’après moi pas un regard trop personnel sur la question.

Étrangement, je lisais les petits messages Twitter sur#opentele diffusés au bas de l’écran et j’avais l’impression que ces internautes avaient à partager un message plus pertinent que la plupart des intervenants en salle. Quelques invités ont critiqué le fait que Twitter possède une limite dans le nombre de caractère, soit 140 (ce qui n’est plus vraiment le cas), et qu’il était difficilement possible d’être pertinents en si peu de mots. Pourtant en lisant les messages diffusés, j’ai justement constaté la qualité de ceux-ci, entre autres, dû à leur concision. Court, clair et précis, on évite ainsi la redondance et l’éparpillement inutile comme ce fut le cas pour certains participants qui prenaient la parole sur le plateau.

Somme toute, l’émission s’est plutôt bien déroulée, pour une première du genre. L’existence de cette émission est, selon moi, la réponse même à la question du jour. Les médias traditionnels ne peuvent et ne doivent pas se passer des médias sociaux. Ils doivent au contraire apprendre à tirer profit des interactions directes avec leur public.

Les spectateurs, les auditeurs et les lecteurs, ne souhaitent plus juste regarder, écouter et lire, ils veulent aussi intervenir. Et, d’après moi, ce phénomène a sa raison d’être dans le bon développement des communications et des relations humaines présentes et à venir.

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