Ma première bière à vie!

Bon mettons les choses au clair tout de suite, j’en ai bu presque la moitié d’une bouteille!!!

Aujourd’hui, très exactement 36 années et 10 mois sont passées depuis le début de mon existence. Étant à court de jus de fruits, de limonade, de boisson gazeuse et n’ayant pas envie de boire encore une fois ni du lait ni de l’eau fraîche, j’ai été tentée par cette bière.

Cette bière qui était là, dans le réfrigérateur, qui attendait depuis quelques semaines, seule dans la blancheur de ces lieux sombres… j’ai eu pitié de cette bouteille verte dont l’étoile rouge semblait m’implorer mon aide. «Ouvre-moi! S’il te plaît, ouvre-moi! Qu’on en finisse!» qu’elle semblait me dire.

En cherchant l’ouvre bouteille, j’ai failli abandonner. Abandonner cette idée ridicule de vouloir boire cette boisson pleine d’amertume. J’ai goûté à de nombreuses bières dans ma vie, de toutes couleurs et de toutes les origines, mais rien à faire. La saveur amère de chacune d’entre elles me faisait faire une grimace si terrifiante, que même la faucheuse en personne en aurait eu peur! C’est tout dire.

Bref, ce ne sont pas les tentatives qui ont manqué bien au contraire. Chaque occasion était bonne pour voler une gorgée de bière à mon époux ou à une amie afin d’affronter bravement ce goût âcre que je n’arrive pas à apprécier.

Finalement, me voilà avec LA dite bouteille à la main, en l’ouvrant l’odeur m’a donné mon haut-le-coeur habituel. Jusque là, tout est normal. Ensuite, j’ai pris la première gorgée directement de la bouteille comme tout bon buveur de bière et… beurk! Quelle horreur! Ça goûte toujours pareil. Dommage j’avais l’espoir que peut-être cette bière, juste celle-ci allait être meilleure. Bon, courage Nicole, une autre gorgée question de faire honneur à cette bière qui a tant attendu au froid. Ouf, pas facile! Mais j’en ai repris une deuxième gorgée. Puis j’ai littéralement avalé une bonne bouchée de pain de seigle avec un fromage brie dont je ne me souviens plus le nom. Quelle importance le nom du fromage pourvu qu’il camoufle le goût de cette boisson.

Enfin, on dit aux enfants que les goûts se développent en mangeant, alors soit, je dois donner l’exemple et boire afin de pouvoir constater si je pourrais bien apprécier cette saveur après plusieurs douloureuses ingurgitations.

Voilà, c’est fait! Presque la moitié d’une Heineken, pour ne pas la nommer. Je dois dire étrangement que le goût était plus fort lorsque la bière était froide. Je l’ai laisser tiédir involontaire par distraction ou peut-être volontairement question de l’oublier et de ne pas avoir l’obligation de la boire pour éviter le gaspillage. J’ai donc bu à nouveau quelques gorgées et la saveur paraissait plus douce en bouche. Je n’ai pas écrit «meilleure», juste moins forte!

Bon et bien, je peux faire un vrai gros CHECK sur ma liste de choses à faire (facultatives). Je suis fière, mais je ne crois pas que je vais revivre l’expérience prochainement. Pourquoi? Et bien parce que je suis encore en train d’éructer ma bière et disons que ni le goût ni l’odeur n’est vraiment agréable à mes sens.

Sur ce, cheers et bon week end à tous!

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