Pendant que des personnes tapent sur des casseroles, d’autres meurent de faim.
Dans le monde, de nombreux pays souffrent encore en 2012 de famine. Plusieurs raisons sont en cause concernant l’inaccessibilité alimentaire, elles sont avant tout d’ordre économique et physique. Mais si l’aspect économique était écarté, il serait possible de nourrir tous les humains de la terre.
Pendant que des personnes tapent sur des casseroles, d’autres dorment dans les rues.
Il n’est pas nécessaire d’aller bien loin pour constater qu’il y a des personnes qui ne peuvent se loger convenablement. Dans le monde, il existe toujours d’innombrables bidonvilles où les gens s’abritent à l’aide de carton, de morceaux de plastiques ou de tôles. Sans eau courante et sans électricité.
Pendant que des personnes tapent sur des casseroles, d’autres ne peuvent se procurer les biens essentiels.
Je ne sais plus quoi penser de nos sociétés modernes qui ne connaissent que la surconsommation, qui semblent visiblement plus soucieux de ce qui se trouve dans leur poche plutôt que de ce qu’ils pourraient offrir à ceux qui ont les poches vides.
Je suis confuse ces temps-ci. Je l’admets que cette crise me déplaît plus qu’elle me plaît. Les gens croient faire un beau geste social, ils croient pouvoir changer le monde politique du Québec et ils croient dénoncer des actes irresponsables d’un gouvernement. Peut-être…
Mais si ces gens croient autant que le fait de manifester en brandissant des spatules et tapant des casseroles cela puisse faire changer les choix d’un gouvernement, alors qu’attendons-nous pour agir de la sorte afin d’éviter des morts inutiles ici comme ailleurs sur la terre?
Pendant que des personnes tapent sur des casseroles, d’autres n’ont toujours pas d’emploi.
Je suis d’accord, à plusieurs points de vue sur la question des frais de scolarité. Mais je persiste à croire que le problème se trouve ailleurs. Pourquoi aller étudier à l’université si c’est pour ne pas trouver d’emploi par la suite. Pourquoi ne pas songer à ce qui serait bon socialement et collectivement dans nos conditions de vie actuelles et futures plutôt que de toujours revenir à cette question d’argent si personnelle.
Vouloir la gratuité de l’éducation ne changera en rien, la pauvreté dans le monde. Pour ceux qui sont moins sensibles à ce qui se passe loin d’eux, car on dit loin des yeux loin du coeur, sachez que la pauvreté se trouve aussi, ici, au Québec.
Et puis de toute manière, outre la pauvreté calculée par une absence de biens matériels et d’argent, une société hyper endettée, est une société riche en apparence et pauvre en réalité.
Pendant que des personnes tapent sur des casseroles, d’autres se font taper dessus.
Si seulement tous ces gens s’insurgeaient contre toute cette souffrance mondiale, inutile et inhumaine. Il faudrait bien plus que des casseroles pour manifester contre l’injustice, contre la famine, contre le capitalisme, contre la répression, contre les génocides, contre les régimes autoritaires … il faudrait des gongs, des vrais, des grands, pour que leur son si puissant puisse réveiller tous les esprits sur cette terre qui ne pensent qu’à eux-mêmes en croyant que tout tourne autour d’eux.
Il est vrai qu’il existe des organismes qui viennent en aide aux gens dans le besoin. Mais ne soyons pas dupe, ils ont beau faire du mieux qu’ils le peuvent et avec la plus grande honnêteté, si le reste du monde continue son train train quotidien, rien ne change vraiment pour ces gens qui vivent dans le besoin. Peut-être que de donner quelques sous, cela soulage notre conscience à l’égard du reste du monde, mais il est encore et toujours question d’argent!
Ce n’est pas l’argent qui règlera les problèmes concernant notre bien-être sur cette terre. Il faut cesser de croire que l’argent est tout ce dont on a besoin pour vivre. L’argent est, selon moi, la plus stupide invention de l’Homme. Peut-être qu’un jour il s’en rendra compte.
Pendant que des personnes tapent sur des casseroles, d’autres réfléchissent…
C’est collectivement qu’il faut se mobiliser pour révolutionner non pas une province, ni un pays, mais le monde entier. Nous avons tant de moyen de communication, nous sommes plus interconnectés que jamais, pourquoi n’arrivons-nous pas à nous rassembler pour vaincre les problèmes d’ordre planétaire.
Nous ne devrions pas en 2012, avoir encore toutes ces frontières entre les pays. Nous ne devrions pas penser encore au «je, me, moi». Nous ne devrions pas avoir peur des étrangers car nous sommes tous des humains, tous des terriens.
Nous faut-il vraiment avoir des cataclysmes majeurs pour nous rendre compte de nos ressemblances? Devons-nous affronter un ennemi différent de nous pour réaliser que nous vivons tous sur la même planète et que nous souhaitons tous vivre sur la terre le mieux possible peu importe dans quelle partie du monde nous nous trouvons?
Ce qui m’étonne en fait c’est qu’avec notre égoïsme on puisse faire autant de bruit pour tenter de voir changer certaines choses qui nous déplaisent, mais que l’on semble devenir si silencieux lorsqu’il s’agit de venir en aide réellement aux gens qui en ont vraiment besoin… pour survivre!
Je comprends très bien le débat sur ces questions monétaires, mais je trouve que l’on s’acharne sur un problème qui est tellement moindre par rapport à tout ce qui existe actuellement dans le monde et ce qui nous attends prochainement.
Enfin, j’écris pour vider ma tête. Je n’écris pas pour avoir raison ou tord. J’écris parce que c’est ma manière à moi de mettre en ordre mes pensées. Je n’ai pas de solution à tous ces problèmes mondiaux, mais je rêve que collectivement nous puissions en trouver.
Toutes ces manifestations, ces négociations, ces re-manifestations et ces renégociations qui ne semblent mener nul part… et toutes ces casseroles abîmées qui finiront fort probablement dans un dépotoir… ça me déprime.
Pendant que des personnes tapent sur des casseroles…
Peut-être est-ce une utopie de croire que l’Homme finira par comprendre que ce n’est pas l’argent qui doit mener le monde, mais bien le monde qui doit se mener lui-même!
Les casseroles résonnent pour plusieurs choses quand on les écoutent. Elles sont un début je pense de conscientisation vers un monde meilleur mais une grande partie de la population veulent qu’elles se taisent…Nous humains avons énormément de chemin à faire individuellement et collectivement . Nous ne réalisons pas que nous sommes tous reliés ensemble et que le bonheur des uns fait le malheur des autres. Faut rester optimiste, il semblerait qu’il y est toujours une lumière au bout du tunnel…lol. Bonne journée