Quand la diplomatie et l’authenticité l’emporte sur l’affront

Un con, c’est un con!

En ce moment, je pense aux bonnes paroles que mon père disait tout le temps, sur un ton impassible, lorsqu’on croisait un connard sur la route : «Si cette personne agit ainsi, elle doit avoir ses raisons!» Et bien non, papa! Un con, c’est un con peu importe les raisons pour lesquelles il agit! Il n’y a pas de raisons valables pour se comporter stupidement.

Et non, comme vous pouvez le constater, je n’ai pas hérité de la bonhomie et de la diplomatie de mon père. De plus, je ne dois vraiment pas être bonne élève, puisque même mon cher époux, Geoffroi Garon, possède une humanité et un tact sans pareil et je n’ai toujours pas appris, ni même de lui.

La seule chose que je parviens à faire, et ce n’est pas sans effort, c’est de m’abstenir et de me taire. Toutefois, il arrive un moment où mes pensées ne demandent qu’à sortir de ma tête et puisque j’ai peu de patience et de tolérance pour la bêtise humaine, me voilà.

À chacun son trou, moi je sors du mien!

Je devrais me terrer dans mon trou comme le font la plupart des blogueurs connus et moins connus afin d’éviter les bisbilles virtuelles. Mais cette fois-ci, je vais faire ce que je n’ai jamais fait au cours de mes sept années en tant que blogueuse.

Parce que là, c’en est trop!

Parce que là, j’en ai marre!

Il y a quand même une limite à ma tolérance et, en ce moment, il y a une personne qui selon moi a royalement dépassé les bornes.

Raz-le-bol du bitchage à la Michelle Blanc!

C’est, je crois, on ne peut plus clair! Mais avant d’aller plus loin, définissons ce qu’est le bitchage. Il s’agit de l’art et de la manière d’être une véritable vipère. C’est-à-dire une personne qui prend plaisir à descendre les autres personnes ainsi que leur projet, de n’importe quelle manière et surtout sans véritable motif. Souvent, malheureusement, ce sont les femmes qui ont cette réputation, et j’ai pu le constater moi-même au cours de ma carrière qu’effectivement pour plusieurs d’entre-elles le bitchage se trouve à être leur deuxième profession!

Venons-en aux faits.

Rien que pour une histoire… d’appellation

Hier, quelle ne fut pas ma surprise de lire sur Google+ un message, venant de la dite gourou du Web québécois, madame Michelle Blanc, insultant grossièrement l’appellation que Geoffroi Garon s’est attribué pour se démarquer, entre autres, dans l’univers du Web. Avec bonne conscience et grande réflexion, il a défini une appellation mettant de l’avant ses compétences et son approche intellectuelle bien distincte. Bon, vous me direz que j’ai un parti pris… Aucunement! J’ai juste ce que l’on appelle le gros bon sens!

Bref, pour ne pas relater à nouveau les faits ici, je vous laisse le loisir de lire le billet (Je suis déçu de ceux qui attaquent sans considération), si vous ne l’avez pas déjà lu, que mon époux a rédigé avec grande éloquence et assurance.

Par ailleurs, je constate que cet affront en a surpris plus d’un, alors que d’autres ont bien l’habitude de ce genre de comportement de la part de Michelle Blanc. Ce qui est un peu aberrant c’est le fait que plusieurs acceptent en silence que cette personne agisse de la sorte, sous-prétexte peut-être que c’est son branding. En effet, elle se définit comme une personne n’ayant pas de diplomatie et ayant un franc-parler. Cependant, il y a une belle différence entre parler avec franchise et parler en insultant publiquement les gens. Moi, j’appelle ça du bitchage, tel que vous avez pu le lire plus haut!

Je suis consciente que Mme Blanc a certainement des problèmes avec des personnes qui lui font des attaques personnelles et des insultes démesurées et qu’elle est confronté à une dure réalité pour diverses raisons. Toutefois, ce qui m’échappe, c’est la raison pour laquelle on adopte un comportement que l’on reproche à autrui? Pourquoi sans véritable propos, mépriser une personne simplement parce qu’on n’est pas en accord avec sa vision ou ses choix? Est-ce vraiment une attitude acceptable d’une personne voulant se faire respecter, de ne pas respecter les autres? On apprend en très bas âge à ne pas faire à autrui ce que l’on ne veut pas qu’on nous fasse. Une leçon de vie qui visiblement n’est pas facile à mettre en pratique pour certaines personnes.

Mon opinion en tant que simple internaute

Personnellement, je trouve que Mme Blanc n’a aucun professionnalisme. Une opinion bien personnelle et subjective me dira-t-on, je ne crois pas. Il n’y a qu’à la suivre sur les divers réseaux sociaux et sur son blogue pour réaliser que ce n’est pas sans fondement que j’écris ce jugement. À mon humble avis, lorsqu’on traite une personne de mythomane, et je la cite:

«[parlant de Geoffroi et d’un autre individu] ils n’auraient sans doute pas besoin de s’inventer une nouvelle science pseudologia fantastica pour avoir de la crédibilité. C’est fou ce que l’insécurité chronique peut produire comme comportement…»

on démontre bien que l’on manque sérieusement d’éthique professionnelle et de respect envers les gens.

En outre, en dehors de ce malheureux événement sur le Web, avec la notoriété que Michelle Blanc possède dû à bien d’autres motifs que son expertise en marketing, elle devrait donner l’exemple sur ce qu’elle prétend être experte. Honnêtement, entre vous et moi, lorsqu’on la suit sur les divers réseaux sociaux, a-t-on vraiment l’impression qu’elle utilise ses moyens de communications avec expertise? Franchement, comme je l’avais mentionné dans un billet il y a quelques mois, j’ai davantage l’impression que certaines personnes sont restées dans la mentalité et l’usage des sites de clavardage où l’on échangeait des petits mots, des rires et des états d’âmes avec des inconnus dans le but de chercher une forme de réconfort.

Enfin, en lisant le contenu de Michelle Blanc on est loin du partage d’information et de l’échange de connaissances, on est plus près de la recherche d’admiration et de l’acceptation. Cela dit, le contenu est divisé, elle publie bien quelques liens pertinents ici et là, mais en grande majorité, en lisant ces nombreux messages j’ai davantage l’impression de lire une autobiographie du type TMI (Too Much Information)!

Enfin, à l’ère de la gratitude instantanée, où les médias sociaux permettent cette vélocité dans les interventions et les réactions des internautes, il est clair que lorsqu’on passe son temps à parler de soi, de ses petits bobos, de ses états d’âme, de ses problèmes en tout genre, on recherche à avoir l’appuie et l’attention de ses lecteurs.

Tous autant que nous sommes, blogueurs, usagers de réseaux sociaux et internautes, nous recherchons des interactions, des partages, du support, de l’aide et de la gratitude. Tout ceci n’est que la preuve que l’humain à besoin de ses semblables même dans un contexte virtuel. Là, où il faut se poser des questions, c’est jusqu’où avons-nous tant besoin des autres pour se sentir valoriser? Et jusqu’où sommes-nous disposés à aller pour acquérir cette reconnaissance?

Pourquoi cet affront?

Je sais bien ce qui a fait réagir Mme Blanc de cette manière. Geoffroi s’affiche avec son titre en question depuis déjà plus d’un an et demi. Michelle Blanc ne s’en est jamais rendu compte? Elle ne s’en n’est jamais ni même intéressée. Mais il arrive des moments dans la vie où oups! certaines personnes croisent et recroisent notre chemin. Et bien c’est ce qui est arrivé en quelque sorte, mais je vais laisser divulguer la banale et ridicule raison pour laquelle, sortie de nulle part, Mme Blanc a lancé son attaque à l’égard d’un homme qui assume pleinement son titre depuis des mois.

Disons qu’elle prétend que tous on droit à leur place au soleil, mais aussitôt qu’elle en a le temps, (et ça ne semble pas être quelque chose qui lui manque) elle fait de l’ombre à ceux qui, en tout sincérité, tentent de prendre leur place, point.

Quand on tire un fil, la Toile ondule!

Malgré cet événement, je suis très heureuse de voir de nombreuses personnes prendre position dans cette petite altercation sur les divers réseaux et sur les blogues. La diplomatie et l’authenticité de Geoffroi auront eu raison d’être. Comme il l’écrit lui-même, il n’est pas une personne qui cherche les conflits, au contraire, il a le cœur d’un rassembleur et souhaite aller de l’avant socialement et humainement.

Il n’est pas parfait, certes, néanmoins il a au moins du respect pour ses pairs et il sait bien réagir face à l’adversité. Hier et encore aujourd’hui, grâce à de nombreux commentaires et tweets, j’ai réalisé qu’il y a bon nombre de personnes qui estiment Geoffroi et qui n’approuvent pas toujours les comportements, de la «Vedette» Internet québécoise.

Michelle Blanc, intouchable?! Pas vraiment! Bien que plusieurs internautes craignent ses propos pouvant être destructeurs (mais encore j’en doute), il reste toujours ceux qui osent prendre position et la confronter.

Un petit mot aux médias

Vous savez le monde est vaste, et le Québec aussi. Il n’y a pas de raison d’avoir pour référence qu’une seule personne dans un domaine en particulier. Il faut savoir varier ses sources aussi pour avoir plus de crédibilité. Sinon on se retrouve avec une information qui pourrait tôt ou tard finir par être biaisée.

Il y en plusieurs bons consultants dans le monde du marketing Web au Québec. Plusieurs qui ne cherchent pas la bagarre et qui n’ont pas nécessairement envie de mettre des bâtons dans les roues à leurs compétiteurs. À mon avis, les jambettes ce n’est pas fair-play, mais quand le talent nous fait peur, faut croire que tous les coups semblent permis.

Finalement, je me devais d’écrire ce billet parce que je sais pertinemment que d’autres personnes pensent ce que je relate ici. Je me sentais aussi dans l’obligation morale de dénoncer ce genre de comportement, parce que si certains acceptent qu’il en soit ainsi avec cette femme, moi, je trouve que personne n’a le droit en aucun cas d’insulter systématiquement les autres avec l’argument que ça fait partie de sa personnalité et sa marque personnelle.

Si certains se sentent les mains liés parce qu’ils craignent la redoutable Michelle Blanc et bien j’espère que cela vous donnera le courage de tenir tête à une personne qui se croit parfois un peu trop au-dessus de tout le monde.

En ce moment, je repense aux bonnes paroles de mon père : «Si cette personne agit ainsi, elle doit avoir ses raisons!» Certainement, mais ça ne signifie pas qu’elles sont bonnes pour autant!

11 Commentaires

  1. Je ne me suis frottée qu’une seule fois avec Michelle Blanc, pour lui suggérer de corriger ou faire corriger (je lui offrais quasiment mes services) les innombrables fautes qui traînaient dans les billets de son blogue. Elle prit la peine de me répondre qu’elle se s’en souciait pas, la langue pour elle était vivante et ce n’était absolument pas important d’écrire sans fautes… bon ça fait tellement longtemps que je ne me souviens pas de ses paroles exactes. C’en était fini pour moi de lire son blogue ou de m’intéresser à ce qu’elle pourrait dire.

    Là où je vous rejoins aussi, c’est au sujet de cette manie des médias de ne rechercher que les têtes d’affiche, de ne pas se donner de chercher d’autres sources d’informations. Le peu d’années où j’ai écrit articles et reportages, il s’agissait qu’une « vedette » soit visible pour que je m’efforce de trouver quelqu’un de plus effacé, plus discret et souvent tellement plus intéressant. J’aurais aussi quelques exemples à donner, mais il faut croire que nous vivons dans un monde de facilité. Ce qui me console, c’est qu’il y a parfois des grandes gueules qui se retrouvent avec des procès sur le dos.

  2. On dirait que tout ce qui touche Geoffroi Garon est temporairement indisponible.

  3. J’ai comme l’impression qu’il y a «perte» d’un client derrière tout ça…

    Bonjour ClaudeL! Vous avez raison: hier, sur Twitter, le mot «synonime».

    La crédibilité en prend pour son rhume!

  4. Je viens de lire la raison.

    Mais des coquilles aussi du côté de M. Garon… (in Début et fin…)

  5. Bonjour ClaudeL, merci pour votre commentaire, j’apprécie grandement.

    Malheureusement, il y a des problèmes techniques avec les serveurs de iWeb. Drôle de hasard!

  6. François, les coquilles dans le moment sont dues à la rapidité dont les propos sont rédigés. Et je suis d’accord que ça n’excuse en rien le devoir de se réviser.

    Mais ce que ClaudeL rapporte va au-delà de ces derniers billets, il s’agit de la totalité de son blogue.

    Pour ma part, si j’avais davantage le temps, je réviserai tous les billets de mon époux. Et d’autre part, je suis certaine qu’il ne donnerait pas le genre de réplique disant que la langue n’a pas d’importance. Il sait trop bien que d’écrire le français correctement est une nécessité et un devoir qui incombe à tous francophones.

  7. C’est vrai que dans ce genre de situation, l’émotion prend largement le dessus. Et je ne suis pas irréprochable non plus.

    J’avoue que prétendre que la langue n’a pas d’importance me donne la chair de poule, vous avez raison!

  8. Bonjour Nicole,

    Vous avez bien raison de critiquer la mauvaise qualité du français de Mme Blanc. Et vous faites bien de mentionner que des coquilles causées par la rapidité des échanges peuvent parfois survenir, et ce, pour quiconque. Mais commettre cinq fautes de français dans votre dernière réplique pour critiquer quelqu’un qui fait beaucoup de fautes, disons que cela enlève un peu de crédibilité…

    La maîtresse d’école en moi ne peut se retenir, alors…
    Voici les erreurs:
    1.sont dues: vous auriez dû utiliser le participe passé causées, car sont dues est un calque de l’anglais due to;
    2.dont: mauvais pronom relatif et problème de syntaxe pour l’ensemble de la phrase;
    3. ces derniers billets: mauvais déterminant, pas un démonstratif (ces), mais bien un possessif (ses);
    4. je réviserai: mauvais temps de verbe, le verbe à l’imparfait (si j’avais) demande le conditionnel et non le futur simple;
    5. tous francophones: tout + nom sans article: au singulier.

    Alors il faut toujours être prudent avant de critiquer les autres…

  9. Et bien, Loupdesbois merci pour votre commentaire.

    Je tiens à mentionner que je n’ai pas critiqué les fautes de français que Mme Blanc a pu commettre. C’est ClaudeL qui a spécifié cet aspect, je n’ai fait que souligner que pour ma part, je considère le français important et que je m’applique à l’écrire du mieux que je le peux.

    Vous êtes maîtresse d’école?
    Et bien, j’accepte avec plaisir vos corrections. Je n’ai jamais eu la prétention d’être parfaite mais considérant que le français n’est pas ma langue maternelle, je suis plutôt fière de mon français écrit. Sans vouloir paraître prétentieuse, il existe au Québec un bon nombre de francophones qui ne savent pas écrire aussi bien que moi.

    Lorsque j’écris «ces», c’est tout à fait ce que je voulais dire puisque je parlais des billets de Mme Blanc et ceux de mon époux. Mais j’avoue que ma phrase n’était pas claire du tout.

    Je reformule:
    Mais ce que ClaudeL explique par son intervention, ne concerne en rien ces derniers billets écrits par les différents partis de cette discussion sur le Web. Elle fait mention de la totalité des billets se trouvant sur le blogue de Mme Blanc.

    «Je réviserais» évidemment c’est une coquille, mais bon… Il faut croire que parfois on peut écrire de nombreux textes plutôt bien pour ne pas dire sans faute, que les gens s’attardent sur les coquilles.

    Pour ce qui est de «tout», dans ma tête, j’avais l’idée de dire «tous les francophones». Je n’ai pas vu «tout» comme un adverbe signifiant «entièrement». Mais s’il faut que ça soit écrit ainsi, j’apprends toujours.

    Lorsque j’écris ici, je n’effectue pas constamment des recherches pour vérifier si mon français est impeccable. Quand on parle trois langues, il arrive parfois que certaines phrases ne soient pas non plus rédigées de la meilleure manière qu’il soit.

    Je m’en excuse. Cela dit, ce n’était pas du tout le propos de ce long billet où je partage mon point de vue sur une situation et sur les comportements d’une personne en particulier.

    Merci encore et j’espère que vous me pardonnerez si j’ai encore de nombreuses coquilles sur ce commentaire… il est tard, je n’ai que très peu dormi, et j’ai pris le temps de vous répondre quand même.

  10. Je suis désolée que les commentaires aient tourné autour des fautes d’orthographe au lieu du contenu du billet.

  11. Pas de problème ClaudeL, c’est ça avoir un blogue, les conversations prennent parfois toutes sortes d’orientations.

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